Fête des Bannières du Monde à Lyon : des cultures à la fête, d’autres se recueillent

Organisée par le Comité des Fêtes de Lyon, la vingtième édition de la fête des Bannières du Monde a réuni 37 pays samedi 21 septembre place Lyautey, dans le 6e arrondissement.

A peine sortis d’une bouche de métro, les passants entendent la musique des tambours résonner entre les rues. Pour sa vingtième édition, la fête des Bannières du Monde, organisée par le Comité des Fêtes de Lyon s’est installée place Lyautey ce samedi 21 septembre.

Au loin, le village des 37 délégations et quelques représentants en costumes traditionnels se prêtent au jeu des curieux. “C’est une fête exceptionnelle qui prend place aujourd'hui, merci d’être venus si nombreux !”, déclare le présentateur, seul sur la scène face aux stands. Le village, non loin de la terrasse du café du Pond, grouille d’admirateurs.

Les stands proposent aux passants spécialités culinaires et découvertes culturelles. « Tu veux que j’écrive ton prénom dans ma langue ? », soumet l’un des représentants de l’Inde Lyonnaise à un petit garçon. Au milieu de la foule, un dragon chinois se fraye un chemin, il revient de la scène. 

Au-dessus du public, face aux quais, la Colombie présente ses danses, après la Bolivie et la Bulgarie. Soudain, des enfants en costumes traditionnels géorgiens s’avancent sur scène. “Chaque délégation a sept minutes, et pas une de plus, pour présenter sa chorégraphie”, rappelle le présentateur au micro après les longues prestations, il ajoute “vingt minutes c’est beaucoup trop, d’autres pays doivent aussi passer !”.

Un groupe d’adolescentes se prépare, un air de musique k-pop retentit et la foule se met à chanter, le sourire aux lèvres. “Nous avons le coeur à la fête, mais certaines délégations, elles, sont en deuil” confie le président du Comité des Fêtes, Christian Gelpi.

Après la prestation indienne, le Liban manque à l’appel. Un homme avec un drapeau s’approche du présentateur, dans la foule, un enfant le suit de près. “Nous n’avons pas préparé de danse cette année, nous n’avons pas envie de faire la fête avec ce qui se passe dans notre pays”. “Nous comprenons”, répond le présentateur.

Quelques instants après, des danseuses ukrainiennes réfugiées en France, vêtues de tutus noirs à fleurs rouges, présentent leur ballet énergique. Elles laissent derrière elles un public ému et des centaines d’applaudissements en suspens, jusqu’à l’année prochaine.

Romane M.

Exercice écrit dans le cadre du module de techniques de bases rédactionnelles : compte rendu de manifestation.