Le TER de la première neige

Dans ce train qui file entre Lyon et Grenoble, je suis témoin d'un spectacle émouvant : la première neige de l'année. 

À travers ma fenêtre, le paysage s'étend à perte de vue, transformé en une toile blanche clairsemée de verdure. C'est une scène hivernale que j’observe, où chaque détail est recouvert d'une fine couche de neige, dans une atmosphère calme et majestueuse.

La beauté de la nature enneigée me pousse à réfléchir sur l'importance de la préservation de l’environnement. Alors que je m'émerveille devant cette scène, je ne peux m'empêcher de penser à la responsabilité collective que nous avons envers la Terre. La neige, à la fois fragile et éphémère, me rappelle la nécessité de préserver ces moments de splendeur naturelle pour les générations futures.

Mon regard est captivé par la vue à travers la fenêtre du train. Les arbres sont recouverts de neige, les champs et les villages défilent à l'infini dans le silence, et les montagnes lointaines se dessinent à l'horizon. C'est un tableau vivant qui me pousse à la contemplation.

À côté de moi, une femme aux cheveux courts et au visage serein, habillée d’un pull qui a l’air de gratter et d’un chino, est plongée dans son propre univers, concentrée sur son ordinateur portable. Je l’observe en silence. Les touches de son clavier cliquettent vivement. Je m'interroge sur son histoire, sur les pensées qui occupent son esprit pendant ce trajet. L'espace d'une heure, nous partageons ce même voyage, mais nos mondes semblent si éloignés.

C'est dans ces moments de calme, entre les mouvements du train et le paysage enneigé, que je retrouve en moi un esprit poétique. Le voyage en train devient une invitation à la contemplation, à l'introspection et à la réflexion.

Ce voyage entre Lyon et Grenoble, marqué par la première neige de l'année, révèle une symphonie silencieuse entre l'homme et la nature. C'est une occasion de célébrer la beauté du monde qui nous entoure tout en soulignant l'importance cruciale de sa préservation.

Dans ce train en mouvement, chaque passager porte en lui une histoire unique, et chaque flocon de neige contribue à tisser le fil éphémère de ce moment hors du temps.

Exercice de créativité écrit pour le dossier de concours de Sciences Po Paris.

Consigne : À l’heure où vous écriez ces lignes, qu’observez-vous autour de vous (cela peut-être un objet, une personne, une situation…) ? Que pouvez-vous nous en dire ? Racontez-nous comme si vous écriviez un article journalistique. (2500 caractères maximum)