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Grenoble ou l’amour du street art

  • Photo du rédacteur: Romane MLNF
    Romane MLNF
  • 20 mars 2024
  • 3 min de lecture

Le street art recouvre près de 300 murs dans Grenoble et ses alentours. Vous avez sûrement déjà aperçu Rose Girl ou Professeur Renard au détour d’une rue. À l’occasion de la dixième édition du Street Art Fest au printemps 2024, reportage sur les liens étroits entre Grenoble et ses fresques.


« Avant, on démarchait les propriétaires de murs, aujourd’hui on ne peut plus accepter toutes les offres ». C’est ce que révèle Iñaki Hernandez, directeur artistique et coordinateur du centre d’art Spacejunk et du Street Art Fest Grenoble-Alpes.

Le plus grand festival de street art d’Europe, soutenu par la mairie, fête ses dix ans et n’en finit pas de s’étendre. Ce sont désormais dix villes en Isère qui y participent pour une cinquantaine de nouvelles réalisations chaque années.

Le directeur artistique affirme que le festival prend de l’ampleur et charme, tant des habitants de la métropole que de la région. Le Street Art Fest attire aussi des passionnés parisiens.



L’évolution de la curiosité

Le Street Art Fest cultive la médiation culturelle. À l’année, deux employés de Spacejunk s’occupent de faire découvrir le street art aux élèves de la ville. Et leur agenda est toujours plein. Du côté de l’Office de tourisme de Grenoble, c’est la même musique. « Le street art, ça marche très bien, on est toujours complet sur nos visites. Ce sont principalement des Grenoblois qui viennent. Ils adorent découvrir les oeuvres qu’ils voient près de chez eux et en apprendre plus sur cet art », affirme Nicolas J., guide conférencier et conseiller en séjours. Les visites street art sont devenus, au fil du temps, les best-sellers de l’Office de tourisme.


Les fresques dans le quotidien des Grenoblois

Au début, la direction du festival choisissait les quartiers, souhaitait créer des parcours dans la ville, « maintenant il y en a partout ». La direction artistique cherche par contre à faire correspondre l’esthétique des propriétaires des murs avec les artistes invités, et Iñaki Hernandez insiste, « ce n’est pas facile de tous les contenter ».

Dans tous les quartiers, les yeux sont habitués aux fresques qui ornent les murs des immeubles. Les habitants n’appréciaient pas cet art, maintenant ils l’aime et l’intègre dans leur quotidien. « On se donne rendez-vous devant la fresque de la Maison des asso’ avant d’aller au bar, notre regard a vraiment changé » avoue Enzo D., habitant du centre-ville de Grenoble depuis toujours et étudiant à l’université Grenoble Alpes.



Un « patrimoine du street art »

L’experte en identité territoriale Sophie de Paillette relève dans son étude sur Grenoble « l’explosion multicolore du street art depuis dix ans », dont la ville se révèle pionnière, avec « une programmation riche et pointue, vecteur d’un tourisme in nourri de pratiques culturelles alternatives ». Iñaki Hernandez aime rappeler que ce « musée à ciel ouvert » est exceptionnel et reflète un projet culturel d’une grande envergure, public comme privé, encouragé par les habitants eux-mêmes.


Pendant ce temps, le contraste persiste toujours dans les rues de Grenoble, entre graffitis éphémères dénoncés et fresques aimées et admirées.


LÉGENDE PHOTO : Un skateur devant la fresque de Nesta et Short79, « Sum Ibi Moveo », dans le quartier de la Caserne de Bonne au coeur de Grenoble.


Exercice réalisé dans la cadre du concours du CFJ. La consigne était :

Collectez des informations et rédigez un texte en 3500 signes maximum (espaces compris) sur le sujet suivant : « Aimer ». Proposez un titre. Précisez votre angle (votre question de départ). Appliquez-vous à mettre en valeur les informations que vous avez collectées vous-même au contact de la ou de vos source(s). Citez vos sources.

Votre texte devra être accompagné, à l'emplacement dédié ci-dessous, d'une photo prise par vos soins pour illustrer la collecte (formats autorisés : pdf, jpg, jpeg, png. Taille autorisée : 10Mo).

Légendez la photo en une phrase maximum. Faites figurer cette phrase à la fin du texte, précédée de la mention "LÉGENDE PHOTO".

La collecte servira de base à l’épreuve de “Réflexes journalistiques et prédisposition au métier” lors des oraux d’admission qui auront lieu à distance.

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Romane En Quêtes

Par Romane Moulineuf

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